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PRATIQUES:
Actualisation Février 2002 Le but est d'opter pour une pédagogie de la réussite donc de ne pas décourager les élèves avec le barème traditionnel 5 fautes = zéro.
Je me suis inspiré de certains logiciels d'apprentissages scolaires, qui privilégient l'envie de recommencer en donnant à l'élève, en fin d'exercice, un taux de réussite et non une note normalisée.
Prenons une dictée contenant, par exemple, 64 mots.
La notation habituelle et normative retire 4 points par faute et note sur 20, dans ce cas pour 23, 15, 10 ou 5 fautes la note sera O. Quelle injustice pensent les élèves, que d'efforts parfois insurmontables pour avoir une note positive avec ce système.
La notation positive proposée, toujours sur la même base d'une dictée de 64 mots, donnera :
Pour 24 fautes ce sera tout de même 40 mots réussis donc 40 : 64%=62,50% de réussite
Pour 15 fautes ce sera tout de même 49 mots réussis donc 48 : 64%=75% de réussite
Pour 10 fautes ce sera tout de même 54 mots réussis donc 54 : 64%=84,37% de réussite
Pour 5 fautes ce sera tout de même 59 mots réussis donc 59 : 64%=92,18% de réussite
En voyant ce dernier score nous sommes loin de l'appréciation "nul" qui aurait peut-être accompagnée la notation traditionnelle.
Evidemment chaque élève doit avoir pour ambition d'améliorer son score au fil des dictées pour tendre vers les 100% de réussite. Avec ce système les progrès sont facilement évaluables et encouragent l'élève à poursuivre ses efforts.
Les progrès sont alors individualisés et différenciés car ils se rapportent à lui-même.
Tout ceci entre dans une pédagogie de l'apprentissage, c'est-à-dire que le contenu de la dictée ne sera pas pris au hasard mais servira, par les difficultés repérées, à évaluer des séances précédentes de vocabulaire, de grammaire, de conjugaison , dans lesquelles les élèves auront appris à reconnaître ces difficultés et à les résoudre.
Pour les élèves de CM2, ou les élèves préparant un examen (CFG, CAP, BEP, Brevet des collèges ...) il faudra leur proposer de s'entraîner, de s'adapter et d'accepter le système de notation traditionnel en vigueur actuellement. Cette évaluation normative est celle utilisée au niveau de la reconnaissance sociale et des performances attendues en orthographe, nous pouvons nous référer à la dictée de Bernard Pivot qui suscite toujours beaucoup d'enthousiasme.
N'oublions que l'évaluation sociale de nos aptitudes orthographiques ne se fait la plupart du temps qu'à travers nos écrits quotidiens qui ont un rôle de communication.
Il est de ce fait indispensable d'amener les élèves à produire des écrits à but communicatif qui seront exempts de fautes d'othographe, évidemment après plusieurs essais au brouillon, recherches dans le dictionnaire et les cahiers, aides de l'enseignant, éventuellement passage au correcteur orthographique si le texte est tapé sur ordinateur.
Lecture recommandée: Les délires de l'orthographe Nina Catach PLON 1989Jean-Pierre PERRIN Conseiller Pédagogique EMail personnelle: jpperrin@infonie.fr Adresse de la page: http://chez.com/aispedagogiejpperrin/supdicte.htm J'attends vos remarques, ajouts, et suggestions de présentation, merci d'avance. sur Macintosh LCIII, depuis le 20.02.1996
Site réactualisé le: 6 Mars 2002