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AISActualisation Novembre 2001
Faire émerger les
représentations : 3
min. « Pour moi, faire des sciences, c'estŠ »
Annonce du plan de
séance et justification de l'intervention
Problématique : Sommes-nous cohérent avec « mettre l'enfant au c¦ur du processus d'apprentissage »
Démarche générale de l'apprentissage : faire émerger les conceptions, les obstacles, proposer des situations-problèmes, dépassement du réel et aboutissement à un savoir abstrait, évaluation.
Une conception, c'est un modèle explicatif interne et personnel.
Résultat d'une
évaluation scientifique des 12-13 ans dans 41 pays
: 1er Singapour, France 30
ème
La France est le seul pays
où il a fallut faire une loi pour mettre l'élève
au centre des apprentissages.
Dans la démarche
classique, le maîtreŠ. Qui est le plus actif dans la classe
?
Critique des grilles
d'évaluation utilisées telles qu'elles:
« Faut-il mettre
l'élève derrière des grilles pour mieux le voir
? »
Ne pas confondre Autonomie et docilité ; contenus et
attitude scientifique
Connaissances scientifiques,
et produits morts. Y-a &endash;t-il en sciences des
vérités absolues ?
Produire du sens : c'est connaître la signification et connaître l'utilité. Jean lit un livre. Jean livre un lit.
Pour un circuit
électrique, on ne dit
pas le fil, mais les fils + et -.
Ne pas prendre en compte
qu'un seul critère. Se méfier de l'anthropomorphisme,
pourtant le lave-linge est un robot. Le concept de transformation est
rarement intégré.
Nous ne sommes pas là seulement pour faire plaisir aux enfants, notre boulot c'est de leur enseigner ce qu'ils ne connaissent pas. Le plaisir est un outil, un moyen.
Faire des sciences, c'est mettre les enfants en
résolution de problèmes ouverts :
Comment soulever une grosse
pierre ?
ou mieux : Comment soulever
une grosse pierre avec un bâton. Là c'est une
situation-problème.
L'hiver beaucoup de plantes
disparaissent, pourtant on les retrouve au printemps.
Il faut construire autour
d'un obstacle, se confronter avec un élément qui remet
en cause ses conceptions afin de reconstruire grâce à
une rupture.
On ne pose pas toute une série
de questions les unes après les autres. Les
élèves sont capables de poser des questions. Il faut
les amener à se poser de nouvelles questions, c'est ce qui
implique qu'ils ont appris des choses. Ne pas oublier qu'une question
peut rester sans réponse. Quel est le degré de
liberté que les élèves ont au niveau du discours
?
On peut partir des
hypothèses erronées des enfants.
Faire de la recherche scientifique, ce ne peut pas être que dans une encyclopédie ou avec des documents, dans ce cas c'est seulement de la recherche d'informations.
Démarche de recherche : Face à un problème posé, on amène les élèves à faire des hypothèses, puis ils les mettent à l'épreuve, les élèves doivent réaliser les moyens de tester ces hypothèses. Interprétation de leurs résultats et solutions, présentation aux autres élèves, validation par confrontation aux savoirs reconnus.
Le résultat de l'expérience n'est pas un savoir scientifique, ce n'est pas seulement observer le réel, c'est le dépasser pour construire des modèles explicatifs abstraits qui permettent d'expliquer autre chose (le bâton d'Archimède qui semble se tordre quand on l'enfonce dans l'eau.
Le concept ne peut pas être expliqué, il
doit être construit progressivement par l'apprenant.
Il faut déboucher sur
des idées générales, règles, concepts,
théorie et permettre le transfert de connaissances.
Donner du sens aux
activités scientifiques : La culture scientifique ?
Etre
cultivé, c'est avoir
construit et continuer de construire des outils et des
compétences, qui permettent de trouver les connaissances,
d'analyser le monde qui nous entoure et d'agir sur lui
(citoyenneté). Se construire un état d'esprit qui
permet une ouverture et une action sur le monde.
Expérimenter, c'est être acteur avec sa tête,
concevoir des montages et les réaliser soi-même.
Ce n'est pas, être
seulement actif avec ses mains, et réaliser les montages
imaginés et demandés par le maître.
Il faut donner un cadre et
des repères, mettre en place une proposition de départ.
Bien définir les objectifs. De la situation de départ
à l'arrivée, il y a de multiples itinéraires que
doivent pouvoir emprunter les élèves. Aider juste ce
qu'il faut mais pas plus, pour que l'élève fasse seul,
même s'il fait des détours.( réf. à la
Zone Proximale de Développement de Vygotsky)
La main à la pâte : Il y a eu certaines dérives sur l'induction des manipulations. On peut faire des propositions, qui entrent dans la démarche de l'élève, l'aider pour qu'il reste dans sa démarche et avance.
Aspects positifs : remise en cause de l'insuffisance de l'enseignement scientifique à l'école, abandon des longues suites d'exercices, plus de contenus sans démarche, plus d'apprentissage de « leçons », reconnaissance de l'impérialisme des programmes, les conceptions des apprenants sont abordées, l'action vraie est promue, l'expérimentation est mise en place, le cahier d'expériences utilisé, la confrontation et le débat entre les élèves, (citoyenneté), l'ouverture au monde extérieur (internet).
Aspects négatifs : pas de véritable prise en compte des conceptions, parfois on expérimente pour expérimenter, tout ne peut pas être traité par l'expérimentation.
Confucius : « Ce que j'entends, je l'oublie, ce que
je fais je le retiens, ce que je vis, je le suis »
De Vecchi
rajoute « ce que je
construis, je sais l'utiliser »
En reprenant le petit exercice du début : Votre définition est le reflet de votre pratique.
A quoi devez-vous réfléchir ?
Que devez-vous tenter de faire évoluer ?
Quelle analyse avez-vous du domaine d'enseignement en cours ?
Qui est le plus créatif dans votre classe ?
Les élèves ont-ils connaissance de vos objectifs ?
Faites-vous émerger les conceptions des élèves ?
Faites-vous construire des activités autour des obstacles ?
Ne proposez-vous que des exercices scolaires ou parfois des provocations à la recherche ?
En général les questions viennent-elles maître ou des élèves ?
Les élèves sont-ils actifs ou acteurs ?
Proposez-vous, en sciences, des manipulations, des expérimentations, ou rien ?
Vos élèves sont-ils dociles et obéissants ou font-ils des propositions, inventions, créations ?
La vérité vient du maître ou de conflit, débats, mises à l'épreuve ?
Les sciences sont l'occasion : d'observations, d'accumulation de connaissances, ou de construction de modèles explicatifs abstraits ?
Evaluation est toujours menée par le maître ou y-a-t-il métacognition ?
Programme et emploi du temps
: Il faut programmer des
sujets d'étude sur l'année. Qu'est-ce qui est essentiel
? Beaucoup de détails ne servent à rien.
Je me donne 7h pour
étudier ce sujet.
Apprendre c'est faire quelques pas de plus dans le sujet d'étude.
Le rôle du maître est de prévoir des possibles.
Les programmes sont des cadres, sur un cycle de 3 ans. Le livre n'est pas le programme, mais une source de documents et d'idées.
S'il y a 10 questions, il n'y a pas forcément 10 hypothèses, il faut choisir ce qui est intéressant par rapport à nos objectifs. Il y a des questions auxquelles on peut répondre tout de suite (c'est le meilleur moyen de les évacuer)
Le temps est un vrai-faux problème. Doucement, je suis pressé. Pour avancer il ne faut pas aller trop vite. On ne peut pas tenir strictement un emploi du temps.
Travail en groupes : 1 production pour 2, 20 min. maxi.. Coupés par des mises en commun, débat, synthèses.
On peut d'abord monter une
expérience et expliquer ce qu'on fait soi-même.
Il faut tenir un tableau du
sujet d'étude, avec les points abordés, et les
compétences visées.
sur Macintosh
LCIII, depuis le 20.02.1996 
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réactualisé le: 6 Mars 2002